Les deux manifestations ont finalement été autorisées même si les autorités redoutent des heurts. Un an après la mort de Thomas, mortellement poignardé à la sortie d’un bal à Crépol (Drôme), la gauche et l’ultradroite défilent ce samedi à distance dans les rues de Romans-sur-Isère. Mené par des organisations de gauche, le premier rassemblement s’est élancé en début d’après-midi derrière une banderole sur laquelle est inscrit le message « Face aux racistes, Romans résiste ».
Plusieurs centaines de personnes ont pris part au cortège, dont des militants de La Jeune garde ou de la France insoumise. « C’est important pour nous pour dire que Romans n’est pas une ville d’extrême droite, que malgré le fait que l’ultra-droite nous a mis sur une carte et à leur agenda politique, nous, sur le terrain, on a envie de dire stop à ça », a expliqué Julie Maurel, membre du Collectif pour Romans.
L’ultradroite défile en hommage à Thomas et Nicolas
Le cortège est parti du quartier de la Monnaie, théâtre de manifestations aux allures d’expédition punitive quelques jours après la mort de Thomas car certains suspects dans le dossier en sont originaires.
L’autre manifestation de la journée doit se tenir à partir du milieu de l’après-midi sur une place du centre-ville. Organisée par un groupuscule d’ultradroite baptisé « Justice pour les nôtres », elle entend rendre hommage à Thomas et à Nicolas, un jeune homme tué début novembre devant une discothèque du département.